Créer du lien, apprendre à travailler ensemble, savoir former, est tout un art.
Chez YA+K, c’est notre dada.
Pour des rencontres collectives encore plus immersives, fortes, conviviales et impactantes, le design a une place importante dans nos ateliers de facilitation et formations.

Aujourd’hui, je vous livre dans cet article, quels sont les impacts du design en intelligence collective et moult bonnes pratiques pour vos ateliers, à défaut d’avoir un designer dans votre vie 😉

 

PETITES DÉFINITIONS

Déjà, qu’est-ce que le design ?

Il y autant de définitions du terme “design” que de designers. En tant que designer chez YA+K, voici la mienne :

“L’objectif du design est de créer des solutions à nos besoins, soigner la forme pour sublimer le fond en lui donnant du sens en alliant esthétique et fonction. Le design est surtout une façon de penser, des méthodes créatives, un connecteur de mondes, pour améliorer celui-ci.

Je ne crée pas de chaises ni de maisons. Ce qui me fait vibrer, c’est créer du lien entre les personnes autour d’une cause, pour créer quelque chose d’encore plus grand.”

De quel design parlons-nous en intelligence collective ?

Lors de la conception d’un atelier, un facilitateur a déjà une casquette de designer, son rôle étant de concevoir des séquences participatives, les animer et les restituer. Eh oui ! Alors, quel est le mien en tant que directrice artistique au sein d’une équipe de facilitateurs ?
Mon rôle est de mettre en valeur le contenu des formations ou des ateliers de facilitation en créant une expérience totale. Le design intervient partout et tout le temps :

  • AVANT LA RENCONTRE : par la communication (mail, réseaux sociaux, affiches, happening, courrier, etc.). Pour chaque rencontre collaborative, je crée un univers graphique et une scénarisation.
  • PENDANT LA RENCONTRE : par des dispositifs d’animation, pédagogiques, des jeux, une scénographie, une documentation de l’événement, outils de co-création, etc.
  • APRÈS LA RENCONTRE : par des prototypages, des synthèses de l’événement, de la communication, etc.

L’expérience d’un atelier doit donc être totale, pensée de façon harmonieuse par la création d’un fil rouge, afin que celui-ci soit agréable et facilitant dans l’atteinte des objectifs du collectif participant.

 

 

Voici en exemple quelques éléments de notre formation Facilitation city

Cette formation à la facilitation est une invitation à un séjour dans une ville imaginaire.
Par la visite de quatre quartiers correspondant aux quatre étapes de la facilitation, les participants remplissent leur bagage d’apprentissage et d’expérimentations;

  • AVANT LA RENCONTRE : un billet de train est envoyé aux participants.
  • PENDANT LA RENCONTRE : les participants sont accueillis dans le train, direction Facilitation city. Le chef de gare accueille ces apprenants. Tout au long du voyage, d’autres personnages guident la formation. Les participants passent de quartier en quartier (marqués par des affiches imprimées sur des toiles, une scénographie minimaliste par des scotch et une signalétique en papier, bercés par des sons iconiques des lieux fictifs, des outils pour que les apprenants passent à l’action et en adéquation avec le lieu visité, des temporalités au rythme différents …)
  • APRÈS LA RENCONTRE : les voyageurs repartent avec un livre retraçant le voyage apprenant, leur carnet de bord, et autres produits “souvenirs” du voyage, utiles à leur futur de facilitateur.

 

“Le design permet vraiment d’ancrer le processus de facilitation. Par les visuels, les déplacements dans l’espace et les outils, l’apprentissage et l’échange entre pairs est facilité, tout devient concret. La qualité des produits rend le temps collectif agréable.” Participante de Facilitation City

QUEL EST L’IMPACT DU DESIGN DANS UN ATELIER DE FACILITATION OU UNE FORMATION ?

 

IMPACT N°1 EMBARQUER LES PARTICIPANTS

Embarquer les participants dans un univers ou une histoire, c’est rompre avec leur quotidien. Leurs cerveaux se rendent alors disponibles à ce qu’il se passe autour d’eux. Cela favorise la mémorisation et la fédération.
Cet embarquement se fait à l’aide de la scénographie, du graphisme tout autour d’eux, des objets qu’ils ont entre leur main pour échanger, jouer, créer …

 

IMPACT N°2 FACILITER LA COMPRÉHENSION

Nous avons tous une mémoire visuelle. D’où la puissance du graphisme !
Celui-ci facilite la circulation, grâce à la signalétique. Il facilite la compréhension de messages clés dans un guide ou une synthèse d’atelier. Il facilite la coopération et mémorisation sur des structures méthodologiques visuelles “canevas”.

 

IMPACT N°3 RENDRE VIVANTE LA RENCONTRE

Pour les personnes qui ont aussi une mémoire auditive et kinesthésique, le design et la pédagogie active vont de pair : la scénographie, le jeu et la scénarisation d’un atelier font appel au 5 sens, l’imagination, ainsi qu’au mouvement. Les participants deviennent acteurs de leur apprentissage. Les rencontres deviennent dynamiques, efficaces, riches d’échanges et d’actions.

 

INTÉGRER LE DESIGN DANS LA CONSTRUCTION D’UNE RENCONTRE COLLECTIVE : LES BONNES PRATIQUES

 

BONNE PRATIQUE N°1 : AVOIR UNE APPROCHE GLOBALE

En parallèle de la construction de votre déroulé d’atelier de facilitation ou de formation, pensez à deux éléments :

  • Le choix d’un concept fort / la scénarisation : dans quel monde / univers / histoire / émotions voulez-vous plonger vos participants ? Ce choix deviendra le fil rouge de votre projet. 
  • La charte graphique : quelles couleurs, éléments graphiques et typographie allez vous choisir et utiliser lors de votre projet ? Une fois ces choix faits, vous pourrez les appliquer sur l’ensemble des supports graphiques.

 

BONNE PRATIQUE N°2 : CRÉER DES SUPPORTS D’ANIMATION QUI ONT DU SENS

Comment votre déroulé d’atelier ou de formation va-t-il se matérialiser ?
Qu’auront vos participants entre les mains ? Que vont-ils manipuler ?

Vous devez maintenant choisir des dispositifs d’animation / pédagogique qui font sens : efficaces pour délivrer le message à transmettre aux participants tout en étant cohérent avec votre scénario.

Quelques idées de supports : un objet phare type mascotte / une maquette à manipuler / un totem / un jeu (de carte, plateau, corporels …) des canevas …

 

BONNE PRATIQUE N°3 : CONCEVOIR UNE SCÉNOGRAPHIE

La mise en scène de l’espace est essentielle pour plonger les participants dans votre rencontre. Voici quelques éléments auxquels vous pouvez penser :

les différents aménagements de temps de travail : varier les temps de plénières, des temps en petits groupes avec des îlots de tables, à varier entre des temps à l’intérieur ou à l’extérieur, à varier entre les temps statiques, en mouvement, debout, assis, à l’espace de pause. La diversité de l’usage des espaces donne un rythme conscient aux ateliers et favorise leur succès.
la circulation : pensez à créer une signalétique pour accueillir les participants, les rendre autonomes dans l’espace et les préparer à ce qu’ils vont vivre durant l’atelier ou la formation.
Les 5 sens : pour une expérience immersive, penser à créer un espace qui fait appel à tous nos sens ! Quelles émotions voulez-vous faire ressentir ?

  •  vue : pensez à la couleur des lumières, aux affiches aux murs, à jouer avec le sol / le plafond. On doit retrouver dans l’espace l’univers graphique du projet.
  •  L’odorat / le son : oui, à penser aussi ! Si vous avez un univers impactant, préparez une playlist / des bandes son au bruits blancs avec des odeurs
  • le goût : préparez un coin encas pour les pauses. Pourquoi ne pas pousser l’expérience encore plus loin en jouant avec des découvertes culinaires si cela fait sens avec votre message et votre scénario ?
  • le toucher : qu’auront les participants entre les mains ? Quels outils ? Quelles matières ? quel type de papier ? Quels objets ?

Toutes ces questions font partie de la réalisation d’une expérience complète au service de l’intelligence collective. À garder en mémoire : “en quoi cela sert mon propos ?”

 

BONNE PRATIQUE N°4 : CONCEVOIR ÉCO-RESPONSABLE

Aujourd’hui, il est indispensable de concevoir avec le moins d’impact possible. Voici quelques exemples de questions à se poser :

  • Est-ce que je ne peux pas simplifier ma scénographie / mes dispositifs ? Nous pouvons très bien embarquer les participants avec des procédés simples.
  • Après l’atelier : comment je peux réemployer mes outils ? À qui peuvent-ils profiter ?
  • Quels matériaux utiliser pour que ce soit durable dans le temps ou comment les réutiliser ? Par exemple, nous imprimons nous affiches de formations “permanentes” sur des toiles.
  • Comment travaillent mes fournisseurs ? Travaillent-ils avec des papiers issus de forêts gérées durablement ? Quelle encre utilisent-ils ?

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Formatrice Maylis - YA+K
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