Au travers de ce premier article, nous vous proposons de faire un premier pas dans ce processus ô combien cohérent avec la raison d’être de notre métier de facilitateur et formateur.
- 1 La concertation – Définition
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Pourquoi faire appel à un tel processus ?
- 2.1 L’émergence d’une vision empathique des rôles de chacun
- 2.2 Le dépassement des idées préconçues au profit d’un objectif commun
- 2.3 L’implication de toutes les parties prenantes
- 2.4 La capitalisation des expertises de chacun
- 2.5 La construction d’actions durables soutenue par l’intelligence collective
- 3 Comment prendre des décisions dans une démarche de concertation ?
- 4 Mais pourquoi YA+K en parle ?
- 5 Vous souhaitez être accompagné dans votre propre démarche ?
- 6 Inscription Newsletter
La concertation – Définition
Basée sur une approche participative, la concertation connaît depuis plusieurs années un bel essor, et ce dans de nombreux domaines. Nous la retrouvons ainsi dans la sphère politique, sociale, environnementale, économique, … Indépendamment des enjeux adressés, le processus reste quant à lui similaire.
Aussi, afin de vous proposer une lecture concrète et apprenante, nous vous proposons de nous focaliser sur une dimension que nous connaissons bien au sein de YA+K, laquelle porte sur la concertation territoriale et plus particulièrement la gestion forestière.
Cette connaissance nous vient notamment du partenariat que nous développons depuis plusieurs années avec l’Office National des Forêts sur ce type de sujet.
Dans le cadre de la gestion d’une forêt, une entreprise peut, par exemple, être mandatée pour construire un plan d’aménagement, lequel vise à construire une feuille de route sur plusieurs années.
De nombreux acteurs étant concernés (élus, usagers de la forêt, associations, …), ladite entreprise peut alors faire appel à un processus de concertation et inviter dans ce cadre toutes les parties prenantes à y participer.
S’inscrivant sur plusieurs mois, cette démarche invitera tous ces acteurs à suivre une succession d’étapes ayant des objectifs précis et mobilisant des outils et méthodes particulières. Ce processus se distingue d’une procédure par sa nature flexible et adaptative.
Pourquoi faire appel à un tel processus ?
Plus qu’une demande d’avis, la concertation permet la création d’un espace au sein duquel les parties prenantes se retrouveront pour travailler ensemble à l’élaboration de solutions collectives.
Cette démarche va ainsi favoriser :
L’émergence d’une vision empathique des rôles de chacun
En allant à la rencontre des enjeux de chaque acteur, la concertation va permettre une meilleure compréhension des rôles de chacun.
Un usager de la forêt, par exemple un VTTiste, va ainsi pouvoir mieux comprendre les besoins d’un Élu ou d’un technicien forestier et vice versa.
Le dépassement des idées préconçues au profit d’un objectif commun
Chacun prend conscience du fait que les personnes réunies partagent le même objectif.
La concertation favorise le passage d’une forme de défiance entre plusieurs parties à l’envie de faire équipe sur une thématique importante à leurs yeux.
Cet objectif commun peut alors faire émerger un sentiment d’appartenance auprès des participants engagés.
L’implication de toutes les parties prenantes
En réunissant tous ces acteurs, nous maximisons leur engagement sur le projet tout en minimisant les tensions potentielles lors de la prise de décision.
Ces rencontres et ces espaces de discussion permettent de créer du lien entre les acteurs d’un même territoire.
La capitalisation des expertises de chacun
Chaque acteur apporte son expertise et son expérience, lesquelles profitent à l’ensemble du groupe et permettent une prise de décision éclairée.
La construction d’actions durables soutenue par l’intelligence collective
Ce croisement de perspectives et d’expertises, catalysé par des séquences préparées et facilitées, favorise l’élargissement des perceptions et contribue ainsi à l’émergence d’idées nouvelles et la mise en place d’actions durables.
Ce processus, qui peut paraître long et complexe, illustre bien ce que nous défendons en tant que facilitateur, à savoir l’importance de prendre du temps – ensemble – pour en gagner par la suite.
Comment prendre des décisions dans une démarche de concertation ?
Dépendamment du sujet, une démarche participative a le choix entre quatre niveaux de participation. Ces niveaux de participation se traduisent ensuite par différents modes de prise de décisions. La concertation étant l’un de ces quatre niveaux, nous vous proposons de définir ces quatres niveaux et de situer la concertation parmi ceux-ci.
Information
Ce premier niveau est utilisé lorsqu’il s’agit de transmettre une information de manière descendante auprès des personnes concernées par la thématique en question.
Consultation
Ce niveau de participation est mobilisé lorsque l’avis de plusieurs parties prenantes est sollicité.
L’entreprise sollicitante souhaite prendre une décision à la lumière des apports de chacun mais ne vise pas un travail collaboratif entre ces derniers.
Dans notre exemple, le gestionnaire forestier aurait alors demandé l’avis des élus, des associations et des usagers de manière asynchrone sans organiser de rencontres collaboratives.
Concertation
La concertation se situe donc au troisième niveau.
Celle-ci sous-entend la mise en place d’un véritable travail collaboratif entre toutes les parties prenantes. La création de cet espace donne ainsi lieu à des idées qui n’auraient pas émergées sans ce travail collaboratif.
La prise de décision revient quant à elle à l’entreprise organisatrice de la concertation, laquelle s’engage à prendre en compte toutes les idées ayant émergées durant la démarche.
Pour garantir l’intégrité du processus, l’entreprise organisatrice s’engage à respecter plusieurs principes :
- L’intention de la démarche, les étapes du processus et le rôle de chacun est bien compris par l’ensemble des participants.
- Les parties prenantes ont connaissance de la manière dont leurs propositions seront prises en compte pour la décision finale
- L’entreprise organisatrice est en mesure d’expliquer ses choix et les raisons pour lesquelles certaines propositions n’ont pas été retenues
- Tous les acteurs concernés par le sujet sont conviés, indépendamment de la défiance exprimée à l’égard du projet. Ces derniers ont ensuite le choix d’y participer.
Pour résumer, le processus de concertation se veut le plus transparent et clair possible afin d’éviter tout sentiment de manipulation ou de frustration à l’endroit des participants.
Co-construction
Similaire au processus de concertation, la co-construction (aussi appelé co-décision) se distingue par la prise de décision, laquelle se fera de manière collective avec l’ensemble des parties prenantes.
A noter que ce mode de décision peut être employé au cours d’une démarche de concertation globale.
Mais pourquoi YA+K en parle ?
Comme tout processus participatif, la conduite d’une démarche de concertation peut être complexe et délicate pour la structure qui la sollicite. Le fait de faire appel à une entreprise externe détenant une expertise en facilitation présente alors de nombreuses vertus dont vous trouverez quelques exemples ci-après :
Un questionnement et un soutien pour bien cadrer et accompagner la démarche :
– Par les questions de clarification que le Facilitateur va poser lors du cadrage de la démarche
– En questionnant l’évidence et les modes de travail ancrés dans la structure
– En apportant un regard externe et enrichi par d’autres expériences sur les personnes à mobiliser et les actions à mener
– En soutenant l’équipe organisatrice en interne de sa structure et en externe pour utiliser les mots justes afin d’expliquer l’intention et le cadre de cette démarche
Des modalités d’animation au service d’une rencontre participative riche et intéractive :
- Permettant à chacun de s’exprimer selon un principe d’équivalence
- Favorisant la création d’espaces de dialogues privilégiées entre les participants
- Garantissant des temps de divergence, d’émergence et de convergence propices à la fertilisation d’idées nouvelles
- Suscitant la mise en place d’un terrain invitant à la co-construction
Une posture adaptée selon l’intention collaborative définie
La posture mobilisée par les facilitateurs au cours des rencontres contribuera à l’atteinte des objectifs visés par la concertation
- En donnant le ton d’un environnement de travail convivial, où chacun se sent reconnu et écouté
- En captant l’implicite et le subtil pour permettre la création de conversations profondes et sincères
- En garantissant le processus de collaboration pour atteindre les objectifs
- En prenant soin de la « membrane collective » pour avancer ensemble et favoriser l’émergence de nouvelles idées
Ils en parlent mieux que nous !
Voici quelques verbatims de notre client l’Office National des Forêts vis-à-vis de l’impact de la facilitation sur leurs démarches de concertation :
“Mettre tout le monde sur un même pied d’estale grâce à des techniques qui permettent à chacun de s’exprimer”
“La facilitation nous a permis de nous rejoindre autour d’un projet commun”
“Cette démarche de facilitation a vraiment permis d’assainir le climat et de passer d’une situation de défiance à une situation de co-construction suscitant confiance et bienveillance chez les parties prenantes”
Vous souhaitez être accompagné dans votre propre démarche ?
L’équipe YA+K est à votre disposition pour en parler de vive voix.
Expliquez-lui vos besoins. Posez-lui vos questions. Parlez-lui de votre entreprise.